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Considéré comme l’un des artistes majeurs de la seconde moitié du 20ème siècle, l’Américain Cy Twombly fait l’objet d’une exposition exceptionnelle organisée par la Fondation Majorelle, en collaboration avec la Fondazione Nicola Del Roscio et Cy Twombly Foundation.
Si beaucoup de ses œuvres - amas de couleurs, de traits de crayons et d’écriture vive- pourront paraître déconcertantes pour le commun des mortel (par ailleurs l’objet de nombreuses critiques tout au long de sa carrière), celles-ci sont le fruit d’une longue réflexion autour de figures et d’épisodes historiques, à l’instar de ses toiles dédiées à l’Iliade. Des gribouillages pour certains, mais certainement pas un « jeu d’enfants » ni un désir de naïveté pour le peintre expressionniste abstrait, choisissant d’exprimer des pensées intellectuelles non pas en représentant, mais en figurant.
L’exposition, qui se tiendra au coeur du musée Yves-Saint Laurent de Marrakech du 4 mars au 3 juillet, met l’accent sur le voyage au Maroc du jeune artiste, entre 1952 et 1953. Connu pour sa passion pour le monde de l’antiquité classique, Cy Twombly développa en outre une réelle fascination pour les traditions picturales des tribus amazighes [berbères] du Maroc, dont il s’appropria les codes pour les intégrer dans son processus créatif.
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Les admirateurs du célèbre couturier français pourront découvrir, à partir du 4 mars prochain, une grande série de dessins préparatoires réalisés par l’artiste tout au long de sa carrière, exposés au sein du musée Yves Saint-Laurent de Marrakech. Gaël Mamine, responsable des collections et des textiles à la fondation Pierre Bergé et Olivier Saillard, commissaire de l’évènement "Yves Saint Laurent 1971 : la collection du scandale", organisée à Paris en 2015, sont à l’origine de cette rétrospective, qui se tiendra ici jusqu’à la fin de janvier 2024.
Conservés à la fondation Pierre Bergé de Paris, les différents dessins et croquis de l’homme de mode font donc le voyage jusqu’à sa ville de cœur, grande source d’inspiration. Parmi ces créations sur papier, les visiteurs pourront notamment découvrir de nombreuses esquisses réalisées dans la cité ocre, à proximité de la villa Majorelle, qu’il chérissait tant, convertie depuis sa disparation en l’un des sites les plus visités de la ville. Point de départ du processus créatif de l’auteur, transformées en de véritables chefs-d’œuvre de mode dans les ateliers parisiens, ces illustrations permettent d’appréhender et de comprendre l’essence du travail d’Yves Saint-Laurent. Velours, mousseline, tweed ou soie… les coups de crayon du génie français vous transporteront dans son élégant univers créatif !
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